12 novembre 2005
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Jeune homme, 24 ans, plutôt cultivé, bonne situation, un regard craquant… Et pourtant, Je suis seul, toujours seul, désespérément seul. Je finis par prendre la situation comme une fatalité… Déjà que lorsque j’étais étudiant, j’ai vécu seul des moments uniques que l’on doit partager à deux. Là, ça en devient pathétique. Je m’inquiète pour moi. Je m’inquiète de ma normalité. Pourquoi je ne rencontre personne ? Pourquoi tous mes amis sont en couple depuis plusieurs années ? Je suis pourtant quelqu’un de très sociable. Trop sociable ? Je me le demande parfois… Peut-être que j’écoute trop les gens, et qu’au lieu de les écouter, je devrais faire une danse nuptiale. Ma dernière vraie relation, qui a duré 1 an, remonte à il y a 4 ans. Depuis, il n’y a eu que des aventures d’un soir ou des amourettes. Si vous avez des conseils à me donner, ou des témoignages à me transmettre, n’hésitez pas… Petit Jésus, si tu lis ce blog, donne un petit coup de pouce au destin, et je te promets que j’irais faire du bénévolat !! Tu ne refuserais quand même pas qu’on donne de l’aide aux plus démunis ? (C’est de l’humour, pas un blasphème…)
Published by Le Gardien des Etoiles
14 mai 2005
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Le temps passe, les souvenirs restent...
Published by Le Gardien des Etoiles
27 mars 2005
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16:13
« Juste un léger détour,
Un chemin de campagne,
Où notre belle histoire d’amour,
S’est bue comme du champagne,
Sur de l’herbe en velours… »
Le Gérier me manque,
Poivre, Muscade et Mamoune me manquent,
Tu me manques…
Tout simplement.
Il y a des jours où tu me manques plus que d'autres mais il n'y a pas un jour où tu ne me manques pas.
Published by Le Gardien des Etoiles
22 mars 2005
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Je suis seul ET sensible. Est-ce un hasard ?
Published by Le Gardien des Etoiles
20 mars 2005
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16:45
Pourquoi les gens « simples » sont-ils plus heureux que les gens intelligents ?
C’est parce que les gens simples vivent chaque journée de façon différente. Pour eux, une journée est une journée. Ils dorment, ils se réveillent, ils font ce qu’ils ont à faire, et ils se couchent. Et chaque jour est un nouveau jour comme dirait l’adage populaire.
Les gens intelligents ne peuvent s’empêcher de se poser des questions. Et qui dit questions, dit réponses. Or, les réponses se fabriquent par associations d’idées. Ils ne peuvent donc pas s’empêcher d’associer une teinte de lueur rouge dans le ciel à un souvenir, ou encore un week-end de printemps ensoleillé à leur premier amour…
Je ne dis pas que les gens simples n’ont pas de souvenirs ou de sentiments. Je dis juste que les gens intelligents passent leur temps à créer des tas de raccourcis dans leurs têtes… et à les emprunter !
Published by Le Gardien des Etoiles
12 mars 2005
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21:47
La neige tombe, doucement mais abondement. Assis dans ma voiture, les jambes engourdies, je regarde autour de moi.
Les talus qui bordent la route sont méconnaissables. Ils arborent un manteau blanc qui m’est étranger. Je lève un peu les yeux. Les arbres ne sont pas en reste, et me font penser à des sculptures de glace, à la fois lisses et fragiles. Je pense aux animaux, et me demande où est ce qu’ils ont bien pu se réfugier, avec un climat aussi glacial et inhabituel dans nos contrées. Je regarde ce paysage, digne d’une carte postale d’une bourgade montagnarde. Le temps semble s’être arrêté, figé même.
Le fait que je n’ai pas avancé du moindre mètre depuis 10 minutes renforce aussi cette impression. J’ai à nouveau un peu froid, et cette sensation stoppe mes divagations. Je rallume mon chauffage et porte mes mains près des grilles d’aérations. Je regarde autour de moi une nouvelle fois. Je vois des voitures, des voitures, et encore des voitures. Deux files entières à ma droite, une à ma gauche. Nous sommes tous prisonniers de nos voitures, et de nos vies. Ne sommes nous pas sur cette autoroute de peur de perdre notre emploi en cas d’absence « injustifiée » ? Je regarde mon compagnon de galère, dans la voiture d’à côté, et me demande à quoi il pense à cet instant précis.
Soudain, une pensée me vint à l’esprit. Ou plutôt, une sorte d’illumination. J’ai l’impression tout d’un coup d’être un acteur dans le combat qui oppose la nature au progrès. L’Homme qui est proche de mère Nature, mais l’Homme qui cultive et détruit la nature et finalement l’Homme pris au piège de ses inventions, avec en prime le retour de bâton de mère Nature. A peine les flocons se déposent sur mon pare-brise qu’ils sont balayés par les essuies glaces. Mais il en retombe toujours. Et ils sont toujours balayés…
Je regarde ce ballet mécanique et monotone. Je regarde le spectacle orchestré par les hommes et la nature. Et je me demande : attendrons-nous de connaître le vainqueur de ce combat avant d’unir nos forces ? J’espère que non…
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2 mars 2005
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20:51
Plus le temps passe, plus j’accumule de l’expérience. Et plus j’accumule de l’expérience, plus je tire des leçons de ce que je vis.
Plus le temps passe, plus je me sens adulte. Mais plus le temps passe, et plus j’ai l’impression de répéter les mêmes erreurs.
Lorsque j’avais tout juste une vingtaine d’années, j’avais vraiment l’impression d’être mûr et de maîtriser les rouages des réflexions qu’il faut penser pour bien avancer dans sa vie. Mais aujourd’hui, c’est tout autre. Je me rends compte que les bases même de nos réflexions sont en perpétuelles mutations. Elles évoluent en même temps que nous. Et même si chaque nouvelle réflexion dépend de la précédente, j’ai l’impression que, sur le long terme, l’ensemble de mes pensées se contredit. Être en contradiction avec soit même est désagréable, même avec un décalage temporel.
Plus je deviens adulte, moins je deviens adulte.
Je crois que l’on devient adulte seulement le jour où l’on a un enfant. Il est à ce moment là un miroir incontestable de notre statut d’adulte…
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26 février 2005
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00:54
J’y suis entré il y a maintenant environ une semaine. C’était bien pire que ce que je pensais. Au début, je voyais un virage à 90° tout au plus. En fait, c’était un triple virage à 360° en spirale avec looping en bout de piste…
A l’arrivée, une nouvelle déception, de nouvelles désillusions.
Des nouveaux questionnements, et des nouvelles remises en questions.
Frustration et déchiquetage en fins émincés de mon cerveau et de son potentiel émotionnel.
Et surtout, à nouveau cette sensation de manque, qui ne me manquait pas…
Cela sera-t-il une fois de plus, un mal pour un bien, ou la fois de trop qui fera déborder le vase de mes chagrins.
Ce n’est pas tout ça, mais il faut que je me remettre vite en selle, la vie continue, avec ses virages, ses lignes droites, mais heureusement aussi ses aires de repos…
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22 février 2005
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22:00
84, c’est le nombre de jours qui sépare cette entrée de la précédente. Le temps passe vite, comme l’inspiration d’ailleurs. Durant une nuit, on peut être capable d’écrire des pages et des pages, et puis plus rien pendant des semaines. J’exagère un peu…
J’ai eu pas mal de changements, plutôt positif, dans ma vie, autant sur le plan professionnel que privé, et tout cela a mobilisé chez moi pas mal de temps, d’énergie et de réflexions.
Je ne savais pas sur quoi écrire. Je ne savais pas quoi écrire. Je ne savais pas écrire. Plongé le nez dans le guidon, j’attendais d’arriver en bas de cette vertigineuse descente pour décrire les émotions. Peur de lâcher le guidon en route, et de tomber.
Je crois que je suis arrivé en bas la pente. Mais grisé par la vitesse, je n’avais pas vu le virage qu’il faudrait négocier une fois en bas.
Je me prépare pour une troisième insomnie.
Et d’écrire de nouveau.
Published by Le Gardien des Etoiles
11 décembre 2004
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Published by Le Gardien des Etoiles
